LES PAYSAGES RÉMANENTS
Fallait-il vraiment disséquer le charme énigmatique des paysages anachrones ? Elucider la genèse des panoramas cryptogènes ? Déclencheurs d’impressions à la fois exotiques et familières, ce qui semblait aux explorateurs des jardins, des ruines ou des temples étaient-ils des vestiges ou des biotopes en voie d’achèvement ? Ils débattirent de l’utilité de comprendre les rémanences ; de trouver les causes invisibles à ces effets persistants ; de savoir même la nature exacte de ces persistances… Rétifs aux tentatives de capture documentaire, ces milieux instables semblaient changer en fonction des observateurs ou des périodes d’observation. Ne portaient-ils pas une part de leurs géographies intérieures ?