LES LISIÈRES SIBYLLINES
Laboratoires à ciel ouvert en bordure des mondes anachrones, les lisières sibyllines furent révélées un lundredi soir du mois de dévier.
Apparaissant comme des marges où s’animaient des frontières poreuses, elles semblaient le lieu d’étude et d’essai d’une intense activité expérimentale. Difficile d’élucider, pour des observateurs extérieurs, ce qui se tramait dans les franges de ces confins nébuleux.
C’est pourtant là que semblaient s’organiser les principes d’un exocosme réinventé où coexistaient sans problème le possible et l’inéluctable, le prévisible et l’inespéré.